L’Islande est une île de 103,000 km2, soit environ un cinquième du territoire français avec une altitude moyenne de 500 m au-dessus du niveau de la mer. 11% du pays est recouverts par des glaciers, le plus important étant le Vatnajökull, l’un des 3 plus grands glaciers d’Europe. Cette calotte de 8 300 km2, tout simplement gigantesque, est visible depuis la route n°1, de Vik jusqu’à Höfn et de nombreuses langues glaciaires en descendent. Son point culminant est le piton de Hvannadalshnúkur (2.119 m), également le plus haut point d’Islande. L’épaisseur ici atteint par endroits plus de 1000 mètres.
Terre qui à l’échelle géologique est considérée comme très jeune, avec ses 20 millions d’années, la nature ici dicte sa loi dans une succession de zones chaudes et froides. Située sur la dorsale médio-Atlantique qui traverse l’île sur un axe sud-ouest/nord-ouest, l’Islande est le point chaud de l’activité volcanique et géothermique le plus actif dans le monde. Ici, 30 volcans postérieurs à la dernière ère glaciaire sont entrés en éruption au cours des deux derniers siècles et environ 130 volcans, tous reliés, sont considérés comme actifs, c’est-à-dire pouvant entrer en éruption à tout moment.
L’île est donc composée essentiellement de roches volcaniques, de cratères, de sources chaudes et de fumerolles aux odeurs sulfatées. Cette activité volcanique hors normes permet aux islandais d’obtenir de l’eau naturellement chaude qui fournit un chauffage peu onéreux et non-polluant. De plus, les rivières sont domestiquées pour produire une énergie hydro-électrique à bon marché. L’origine volcanique de l’Islande lui a donné ses champs de lave à perte de vue, ses nombreuses sources d’eau chaude et ses geysers jaillissants…